mercredi 9 mai 2012

Une douce grammaire (2)

Suite de l'article.


LES MOTS INVARIABLES

Un matin, Jeanne et Thomas faisaient un tour de l’île quand soudain, ils virent un mot passer ! Le mot était « dans ». Intrigués de savoir d’où il venait, ils le suivirent pendant à peu près une heure.
D’un seul coup ils virent surgir de derrière les buissons une tribu de mots inactifs.
 Les enfants étaient surpris de voir que dans cette tribu, les mots restaient dans leur coin à bouder. Ils observèrent attentivement la tribu. Mais ils se demandaient comment elle s’appelait. 
Quand ils finirent leur promenade, ils la racontèrent à monsieur Henri, qui leur expliqua que c’était la tribu des mots invariables.
Alors il leur décrivit le fonctionnement et les règles de vie de celle-ci.
-« Cette tribu est têtue car elle ne veut jamais s’accorder avec le sujet.
Son fonctionnement est simple, elle ne change jamais ! cria monsieur Henri.
Ils sont même tout le temps isolés parce-que personne ne veut d’eux à cause de leur égoïsme.
- Merci monsieur Henri, on a beaucoup appris grâce à vous. », dirent en chœur Jeanne et Thomas. Et ils partirent se coucher, c’était la nuit.

Thomas

La ville des conjonctions de coordination

Pendant que Monsieur Henri avait le dos tourné, j'en ai profité pour visiter l'île dans les moindres détails, je ne savais pas où j'allais.

Et puis je me retrouvais dans une ville, c'était où vivaient les conjonctions de coordination.

Dans cette ville il y avait aussi des verbes, des noms, des adjectifs, des adverbes ; les conjonctions de coordinations les avaient invités.

Je m'arrêtais quelques instants pour les regarder, je vis une phrase, c'était : « Le lion est grand et fort. » Puis j’aperçus et entre grand et fort.

J'entendis quelqu'un dire :
-Ah tu es là, je te cherchais !
C'était Monsieur Henri.

-Tu te rappelles d'eux, ce sont les conjonctions de coordination, il y a un moyen mnémotechnique pour se rappeler d'eux : mais, ou, et, donc, or, ni, car (mais où est donc Ornicar ? ).
-Oui je m'en rappelle !
-Bienvenue dans notre ville !

Me disaient les conjonctions de coordinations.
-Merci !

Dis-je. Puis je vis un petit ni qui était tout seul, alors je vais le voir et je lui demande pourquoi il était tout seul. Et il me dit :

-Je ne trouve aucune phrase.

Je lui proposais de l'aider mais il ne voulut pas alors je laissais tomber. Je partis avec Monsieur Henri, continuer à visiter.

Nous aperçûmes au loin la ville des conjonctions de subordination, les frères des conjonctions de coordinations.

En regardant le paysage je repensais au petit ni de tout à l'heure.

-Euh, re-bonjour, je suis le ni de tout à l'heure. Finalement je veux bien que vous m'aidiez.

-Re-bonjour, c'est d'accord, je vais t'aider. Vous m'excuserez Monsieur Henri de ne pas rester avec vous, mais je vais aider ce petit ni à trouver une phrase. A tout à l'heure.

-Ce n'est pas grave, vas-y. A tout à l'heure.

Je partis avec petit ni. Après quelques mètres nous trouvâmes une phrase mais il manquait quelque chose dedans, la phrase était :
« Il a joué ……… il a perdu. » Alors ni essaya : « Il a joué ni il a perdu. » Et ça n'alla pas alors nous continuâmes.

Puis nous vîmes une nouvelle phrase dans laquelle manquait aussi quelque chose, la phrase était : « Non je n'ai ……… faim ……… soif. »

Alors ni essaya : Non, je n'ai ni faim ni soif. » Et ça alla, ni était très content d'avoir trouvé une phrase.

-Merci de m'avoir aidé. A bientôt.
-De rien. A bientôt.

Je partis rejoindre Monsieur Henri. Je lui expliquai ce qui s'était passé.
-C'est très gentil de ta part Jeanne de l'avoir aidé.

-Maintenant je penserais à lui quand j'utiliserais les conjonctions de coordinations.

Chloé
 

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