LES
MOTS INVARIABLES
Un
matin, Jeanne et Thomas faisaient un tour de l’île quand soudain,
ils virent un mot passer ! Le mot était « dans ».
Intrigués de savoir d’où il venait, ils le suivirent pendant à
peu près une heure.
D’un
seul coup ils virent surgir de derrière les buissons une tribu de
mots inactifs.
Les
enfants étaient surpris de voir que dans cette tribu, les mots
restaient dans leur coin à bouder. Ils observèrent attentivement la
tribu. Mais ils se demandaient comment elle s’appelait.
Quand
ils finirent leur promenade, ils la racontèrent à monsieur Henri,
qui leur expliqua que c’était la tribu des mots invariables.
Alors
il leur décrivit le fonctionnement et les règles de vie de
celle-ci.
-« Cette
tribu est têtue car elle ne veut jamais s’accorder avec le sujet.
Son
fonctionnement est simple, elle
ne change jamais ! cria
monsieur Henri.
Ils
sont même tout le temps isolés parce-que personne ne veut d’eux à
cause de leur égoïsme.
- Merci
monsieur Henri, on a beaucoup appris grâce à vous. », dirent
en chœur Jeanne et Thomas. Et ils partirent se coucher, c’était la
nuit.
Thomas
La
ville des conjonctions de coordination
Pendant
que Monsieur Henri avait le dos tourné, j'en ai profité pour
visiter l'île dans les moindres détails, je ne savais pas où
j'allais.
Et
puis je me retrouvais dans une ville, c'était où vivaient les
conjonctions de coordination.
Dans
cette ville il y avait aussi des verbes, des noms, des adjectifs, des
adverbes ; les conjonctions de coordinations les avaient
invités.
Je
m'arrêtais quelques instants pour les regarder, je vis une phrase,
c'était : « Le lion est grand et fort. » Puis
j’aperçus et entre
grand
et fort.
J'entendis
quelqu'un dire :
-Ah
tu es là, je te cherchais !
C'était
Monsieur Henri.
-Tu
te rappelles d'eux, ce sont les conjonctions de coordination, il y a
un moyen mnémotechnique pour se rappeler d'eux : mais, ou, et,
donc, or, ni, car (mais où est donc Ornicar ? ).
-Oui
je m'en rappelle !
-Bienvenue
dans notre ville !
Me
disaient les conjonctions de coordinations.
-Merci !
Dis-je.
Puis je vis un petit ni qui était tout seul,
alors je vais le voir et je lui demande pourquoi il était tout seul.
Et il me dit :
-Je
ne trouve aucune phrase.
Je
lui proposais de l'aider mais il ne voulut pas alors je laissais
tomber. Je partis avec Monsieur Henri, continuer à visiter.
Nous
aperçûmes au loin la ville des conjonctions de subordination, les
frères des conjonctions de coordinations.
En
regardant le paysage je repensais au petit ni
de tout à l'heure.
-Euh,
re-bonjour, je suis le ni de tout à l'heure.
Finalement je veux bien que vous m'aidiez.
-Re-bonjour,
c'est d'accord, je vais t'aider. Vous m'excuserez Monsieur Henri de
ne pas rester avec vous, mais je vais aider ce petit ni
à trouver une phrase. A tout à l'heure.
-Ce
n'est pas grave, vas-y. A tout à l'heure.
Je
partis avec petit ni. Après quelques mètres
nous trouvâmes une phrase mais il manquait quelque chose dedans, la
phrase était :
« Il
a joué ……… il a perdu. » Alors ni
essaya : « Il a joué ni il a
perdu. » Et ça n'alla pas alors nous continuâmes.
Puis
nous vîmes une nouvelle phrase dans laquelle manquait aussi quelque
chose, la phrase était : « Non je n'ai ……… faim ………
soif. »
Alors
ni essaya : Non, je n'ai ni
faim ni soif. » Et ça alla, ni
était très content d'avoir trouvé une phrase.
-Merci
de m'avoir aidé. A bientôt.
-De
rien. A bientôt.
Je
partis rejoindre Monsieur Henri. Je lui expliquai ce qui s'était
passé.
-C'est
très gentil de ta part Jeanne de l'avoir aidé.
-Maintenant
je penserais à lui quand j'utiliserais les conjonctions de
coordinations.
Chloé
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